Le travail du passeur d’âme est d’accompagner les âmes vers la Lumière. Une fois que ce travail est réalisé, lorsqu’elles ont quitté l’inter-monde, elles se retrouve dans la Matrice et reviendront poursuivre leurs expérimentations sur terre. Le travail du passeur d’âme est alors terminé. Il y avait la présence d’une âme par exemple dans une maison, vous êtes intervenu, l’âme est partie, le travail est terminé. Il ne faut donc qu’une seule séance pour faire partir les âmes.
Plusieurs questions restent en suspens :
ü Si l’âme est partie, vais-je pouvoir encore pouvoir communiquer avec elle, notamment à travers le travail des médiums ? La réponse est oui. L’âme est bien partie mais les informations (le disque dur) sont toujours disponibles ;
ü Que se passe-t-il si je me sens toujours aussi mal après l’intervention du passeur d’âme ? Il se pourrait que vous ayez bien fait partir une âme mais qu’une autre se soit cachée. Malgré le protocole (la fatigue peut aider également à rater des informations), il se cache une autre âme. Il s’agit alors de reproduire le processus d’accompagnement. Mais si tel est le cas, c’est que vous avez certainement à faire à des éléments qui sont du registre de l’exorcisme. Ce qui est enseigné dans cet ouvrage ne répond pas à cette problématique. Il faut alors orienter vers un prêtre spécialisé.
Et la suite ?
A la fin de la séance, vous avez vérifié que l’âme est bien partie, vérification que vous opérez avant de rappeler la personne trois jours après l’intervention. Nous venons de voir qu’une seule séance est normalement nécessaire pour faire partir la ou les âmes. Est-ce que le travail que vous avez effectué est-il efficace ? La réponse est bien évidemment OUI mais votre travail est-il fini pour toute la vie de la personne ? NON. Vous avez travaillé sur l’existent, sur la situation passée, vous ne travaillez pas sur l’avenir. En aucun cas vous ne pouvez apporter une garantie sur l’avenir.
Vous avez dégagé les âmes de la maison
Mais on vous rappelle six mois après pour dire qu’il y a toujours des présences. Dans la conversation, vous vous rendez compte que l’un des enfants de la famille a joué avec une table de Ouija. Il faudra en effet revenir mais vous avez bien travaillé la première fois. Il s’agit d’une nouvelle intervention comme cela est enseigné dans le stage passeur d’âmes ;
ü Vous avez travaillé sur une personne qui est venue vous voir en consultation et qui avait l’âme de son père à ses côtés. Elle vous rappelle un an après, elle a encore des voix dans sa tête. Après analyse, vous vous rendez-compte qu’il s’agit de son père décédé il y a quelques mois. Là-aussi, vous avez bien fait votre travail mais il s’est passé un autre choc émotionnel qui nécessite une nouvelle intervention.
Dans ces différents cas, ce n’est pas que vous n’avez pas bien fait votre travail, bien au contraire. Mais vous travaillez aujourd’hui et maintenant et ne pouvez apporter aucune garantie sur la suite des événements. Il se peut également que la personne, débarrassée de l’âme qui l’enkikinait depuis des années, n’est pas travaillé sur l’origine de l’arrivée de l’âme. Vous allez bien faire votre travail mais allez laisser une brèche que seule la personne peut travailler. Elle sentira encore de l’énergie « bloquée » en elle. Il s’agit ici d’un autre travail à accomplir qui n’est pas celui du passeur d’âme mais dont le passeur d’âme peut, s’il le désire, l’acquérir pour proposer un accompagnement complet.
Conclusion sur le stage passeur d’âmes
Le travail de passeur d’âme est essentiel, d’autant que la terre, qui monte en énergie, fait ressurgir avec plus de véracité la présence de nombreuses âmes perdues.
Normalement, lors du décès physique de la personne, son âme va partir vers la Lumière, accompagné par les personnages psychopompes qui les aides à parcourir le chemin semé d’embûches. Mais il arrive certaines fois que ce parcours s’arrête en chemin, qu’elles restent dans un monde qui n’est ni celui des vivants, ni celui dans lequel se retrouve les âmes (la Lumière). Cela peut provenir d’une mort violente, de l’envie de revivre certaines expériences ou sensations (alcool, vitesse, drogue…), de retrouver les plaisirs de « vivre » chez soi… ou parce qu’un proche a décidé de la retenir à ses côtés et l’empêche de partir.
Le travail du passeur d’âme est donc très vaste. Il concerne tant les âmes errantes qui ne savent pas où aller (souvent sur des lieux d’accident ou des anciens champs de bataille) que des présences dans les lieux, les fameuses « maisons hantées ». Si ces deux volets sont un travail entre l’âme et son accompagnateur terrestre, il en est un autre où intervient une personne physique : celle qui a accrochée une âme sur elle. Pourquoi ? Parce que le choc était trop difficile, parce que la perte de cette personne allait toucher ce qui constitue notre être, notre « âme ». Le travail du passeur d’âme concerne alors à la fois l’âme et la personne, un double accompagnement pour une libération en douceur, dans la bienveillance et l’amour.
La seconde partie de ce traité a concerné la mise en pratique
Plusieurs choses ont été mises en avant en commençant par l’essentiel : se protéger. Vous êtes là pour aider, pour accompagner, pas pour vous trouver spolier. Le résultat serait autrement dévastateur pour vous. Arrive ensuite le travail du départ. Il existe plusieurs manières de procéder. C’est votre pratique qui vous permettra d’en définir celle qui vous correspond le plus, qui peut être variable dans le temps ou en fonction des situations (nous distinguons dans notre pratique le travail avec les personnes des âmes errantes. Que ce soit une prière ou une distinction, ce qui réunit l’ensemble des techniques réside dans l’intention que vous portez à ce que vous faites.
En suivant le protocole que nous vous avons indiqué, vous parviendrez sans difficulté à prendre plaisir dans ce travail passionnant du passeur d’âme pour libérer les âmes perdues et accompagnées les personnes en souffrances. Les quelques larmes qu’elles verseront seront pour vous le fruit du travail accompli.
Si le travail du passeur d’âme à proprement parlé s’arrête là
Il est possible de poursuivre l’aventure sur d’autres thèmes qui y sont associés et qui feront de vous un thérapeute complet. Ces éléments ont été évoqué durant la lecture. Il s’agit :
ü Travailler sur tout ce qui est non incarné. A travers les âmes, nous avons évoqué des présences qui ont eu une existence sur terre, qui sont décédées et dont certains éléments restent dans l’entre-monde. Les chocs psychologiques qui font que l’on accroche une âme existent également sans présence d’âme. Ce divorce qui n’est toujours pas digéré, cette insulte reçue à l’école qui tourne en boucle depuis plus de trente ans, ces coups de malchance qui me poursuivent depuis tout petit…
ü Si l’objet de cet ouvrage repose sur les personnes qui sont passées à trépas, il reste un élément incontournable dans l’accompagnement, c’est vous (c’est nous). Nous sommes une âme qui subit des blessures, des traumatismes, des chocs. Travailler dessus permet également d’évoluer, de passer outre ces situations qui se répètent chaque fois que l’on prend un nouveau travail ou un nouvel amoureux…
ü Le dernier point, qui est l’aspect positif du travail sur notre âme vivante, est de savoir en utiliser les capacités, le potentiel. Travailler sur ses blessures est bon pour avancer mais savoir dans quelle direction est encore mieux. Lors de notre incarnation, nous avons certaines prédispositions, certaines facilités que le thérapeute peut vous montrer pour vivre pleinement sa vie d’âme incarnée. Il faut (re)découvrir nos talents.
Bonne route vers votre chemin de vie.